Quand Les Echos parlent vélo, Bouticycle Saint-Maximin relaie ...

Le vélo en classe affaires ©Bruno Mangyoku pour les Echos Week-End

2017, année du vélo !
En plus d'être tendance, c'est bon pour la santé, pour l'écologie et pour les liens familiaux et amicaux.

Bouticycle Saint-Maximin vous dévoile quelques morceaux choisis d'une grande enquête sur un nouveau phénomène intitulé "Le vélo en classe affaires".
Article diffusé par le magasine Les Echos, le 2 juin 2017, et édité par David Barnoux.
 

" Il y avait le vélo des pros. Le vélo populo. Il y a maintenant le vélo bobo, version chic. Depuis une poignée d'années, les citadins CSP++ sont de plus en plus nombreux à se retrouver tôt le samedi et le dimanche matin pour s'élancer sur l'asphalte. (...)

Guillaume de La Hosseraye, qui dirige depuis une dizaine d'années le Paris-Deauville, un club de cyclistes triés sur le volet qui s'entraînent tous les dimanches (explique) (...)  : "Il y a ceux qui pédalent en groupe, comme Denis Hennequin, ex-patron d'Accor et de McDo France, François Davy, le PDG de Foncia, et Frédéric Bedin, à la tête de l'agence Hopscotch. Ceux qui roulent souvent seuls, comme Stéphane Richard, PDG d'Orange, ou Nicolas Houzé, directeur général des Galeries Lafayette. Ou ceux qui se lancent en petit comité, discrets, comme Laurent Perpère, patron de Brunswick France et ex-boss du PSG". (...)

Une nouvelle religion

Dans les pays anglo-saxons, précurseurs en la matière, les chiffres parlent d'eux-mêmes. La Fédération britannique de golf a perdu des milliers de membres pendant que la fédération cycliste voyait ses rangs grossir à vitesse grand V. De ce côté de la Manche, la Fédération française de cyclisme a vu le nombre de ses licenciés bondir de près de 20% depuis le début de la décennie et le marché du cycle n'arrête pas de grimper. (...)

Si le vélo attire comme un aimant, ce n'est pas par hasard. « J'ai toujours fait beaucoup de sport, mais depuis quatre-cinq ans, l'âge commençant à venir, j'ai dû réduire la voilure. Un peu moins de boxe, un peu moins de course... et quand je jouais au tennis, il fallait taper un peu moins fort. Le vélo, ça ne m'avait jamais inspiré. J'avais l'image d'un truc pas très intéressant, où on souffre sans plaisir. Un copain m'a dit d'essayer, que c'était comme un sport de glisse. Et il m'a converti. J'ai fait trois tours à Longchamp et depuis je n'ai plus mis pied à terre », confie Marc Simoncini. (...)
Pour la population qui vieillit et souhaite rester active et en forme, le vélo est une aubaine, parfois même une nouvelle religion, car il s'agit d'un sport porté, donc non traumatisant pour les articulations. « Les marathoniens d'aujourd'hui sont les cyclistes de demain », parie Frédéric Saint-Étienne, chez Garmin, spécialiste des montres et capteurs GPS pour sportifs. « Le vélo, ça donne l'illusion de ne pas vieillir et ça permet de rester jeune dans sa tête, sourit le lobbyiste le plus en vue de Paris, Paul Boury. Paul Dubrule (le cofondateur d'Accor, NDLR), à 78 ans, m'a mis quinze minutes dans le Ventoux. »
Longtemps, Boury choisissait ses voitures avec de grands coffres pour pouvoir ranger un vélo à l'arrière. Il laisse en permanence un cycle dans un hôtel de Corse et un autre en Guadeloupe, pour pouvoir s'échapper un week-end quand l'envie lui prend d'aller pédaler loin de Paris.

Un outil de cohésion dans l'entreprise

« J'ai toujours été cycliste mais je l'étais moins avant. Je courais et je faisais un peu de vélo. Aujourd'hui, je cours moins mais je roule plus. En vieillissant, j'ai inversé, explique Patrick Sayer, le président du directoire de la société d'investissement Eurazeo. Le vélo, c'est un vrai sport. L'effort est réel. Il y a de l'engagement et l'avantage c'est qu'il y a quand même une dimension conviviale, plus difficile à trouver dans la course à pied

En vélo, on roule en peloton. On peut discuter. » Alors que, les marathoniens vous le diront, quand on court on est rapidement seul et pas possible de dire un mot à son voisin... « Dans le monde des start-up, c'est soit kite-surf, soit vélo », s'amuse Olivier Mathiot, patron de PriceMinister. Enfant, il faisait du vélo avec son père et son frère dans la région de Grenoble ; maintenant, il roule le week-end avec la French Tech en région parisienne. (...)

À force de pédaler le week-end avec leurs amis, certains ont fini par importer une culture vélo au sein de leur entreprise. Ronan Le Moal, le directeur général du Crédit Mutuel Arkéa, aurait pu devenir cycliste pro, mais, en sortant d'HEC, il a opté pour une carrière dans la banque. (...) « Ma performance au travail en dépend ca ne me fatigue pas. Ça me permet de décanter », analyse le banquier, qui y voit d'autres vertus : « Sur un vélo, il y a toujours plus fort que soi. On apprend à se dépasser, on apprend la notion d'effort, mais on apprend aussi à perdre. » (...)

Antoine Flamarion, le fondateur de Tikehau Capital, géant français de la gestion financière, a lui aussi fait, presque par hasard, du vélo un outil de cohésion. « Ne dites pas que je suis hypersportif... J'ai été dispensé de gym au bac. Je me suis mis au sport de façon intense sur le tard. Je faisais de la natation et du ski et il y a trois ans, pour ses 40 ans, Mathieu, mon associé, m'a dit qu'on allait faire le mont Ventoux. J'avais jamais fait de vélo, je m'y suis mis trois mois avant. À la première reconnaissance, j'ai cru que j'allais mourir », se souvient cet ancien de Merrill Lynch et de Goldman Sachs. Depuis, le virus du vélo a contaminé le financier. Il ne pédale pas chaque semaine, mais tous les ans, c'est la tradition, début juin, il part avec ses équipes, ses clients, ses partenaires et ses investisseurs pour faire l'ascension du Ventoux. « Au début, on était une vingtaine, cette année on sera une cinquantaine. C'est vraiment dur. Mais, après, on se fait une énorme bouffe. C'est ludique et convivial. Ça crée une forme d'émulation positive. Et je crois qu'il y en a certains qui apprécient de pouvoir foutre une branlée au patron », s'amuse-t-il.

Werner Kuchler, le crooner qui veille sur le Relais Plaza, cycliste jusqu'au bout des ongles, a été encore plus loin. Au sein du palace parisien, il a créé le Vélo Plaza Sporting Club, qui mélange salariés du Plaza Athénée et clients. Tous entraînés par Cédric Vasseur, un ancien maillot jaune. « La France, c'est le vin, la grande cuisine... et les plus belles routes du monde. Le vélo, c'est le moyen idéal de faire découvrir des départementales incroyables », s'enflamme ce Parisien d'adoption. Lui qui a traversé les États-Unis à vélo sur la mythique route 66 rêve de voir le Tour de France passer par l'avenue Montaigne. En attendant, il monte des sorties sur mesure pour emmener en balade des privilégiés partageant sa passion « On va manger le meilleur flan dans la boulangerie de Dampierre et, après, on fait le château de Versailles en visite privée », explique cet homme raffiné, qui précise qu'il faut aussi toujours prévoir un programme pour les épouses, qui ne sont pas toujours cyclistes ! Pour lui qui a déjà gravi le Ventoux trois fois dans la même journée, le vélo est une drogue douce, mais aussi une bonne manière de faire des affaires. « Je veux monter un Paris-Moscou à vélo. Ça sera un moyen d'aller à la rencontre de nos partenaires et de nos clients », précise celui dont l'objectif clairement affiché est de faire du Plaza le palace des cyclistes fortunés du monde entier.

Un marché trés prometteur

Longtemps réservé aux pros, le cyclisme a changé. (...)

Pas aveugles, les industriels ont bien vu tout le potentiel qu'ils pouvaient tirer de ce nouvel appétit. Habits, cycles, gadgets, voyages... nombreuses sont les entreprises qui veulent séduire les néocyclistes. Symbole de cette nouvelle tendance, Rapha, né en 2004 à Londres, s'est imposé comme l'équipementier chic et ultratendance en partant d'une idée simple (...)

Car si tous les CSP+ ne peuvent pas s'acheter une Ferrari, tous pourront une fois dans leur vie s'offrir un vélo à plus de 10 000 euros. Surtout, les industriels en sont persuadés, ce marché n'a pas fini d'être porteur. D'abord parce que le vélo est un produit mondial. Ensuite parce que c'est l'un des rares sports que l'on peut commencer à 40 ans en progressant rapidement.

Voyages cyclistes, version grand luxe

(...)

Derrière le matériel, ce sont maintenant les voyages et les compétitions amateurs qui font saliver les entreprises. Chez Amaury Sport Organisation (ASO), l'organisateur du Tour de France, on a bien senti le potentiel. Tous les ans, ASO organise L'Étape du Tour, qui propose aux amateurs de vivre l'étape de montagne la plus dure sur route fermée, comme les pros, sur 150 à 200 kilomètres avec 3 500 à 4 000 mètres de dénivelé positif. « En quatre-cinq ans, on est passé d'un peloton de 10 000 à 15 000 cyclistes », détaille Édouard Cassignol, le directeur des épreuves grand public, qui internationalise le concept puisque l'on peut participer à des étapes du Tour dans 14 autres pays. Et dans la famille « ride like a pro », « on propose aussi Paris-Roubaix Challenge, la veille de la course. Ils sont plus de 6 000 participants à vouloir manger du pavé comme les coureurs. Sur Liège-Bastogne-Liège, on a 8 500 personnes », se félicite ce responsable d'ASO qui, cet été, se diversifie dans le voyage avec Explore Corsica, un périple de quatre étapes qui permet de découvrir la Corse en dormant tous les soirs sur un bateau de croisière. (...)

« Le vélo, c'est une belle endormie qui vient à peine de s'éveiller. Le potentiel est sans limite. » Comme toutes les routes qui restent à explorer, 'enthousiasme Simon Mottram, pour qui la renaissance du vélo n'en est qu'à ses débuts.

Des patrons qui mouillent le maillot...Paul Boury, patron d'un cabinet de lobbying (à gauche) et Antoine Flamarion, fondateur de Tikehau Capital, au col des Aravis, dans les Alpes, grand classique du Tour de France - DR. Copyright : Les Echos

 

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